Oui, je sais que tu dors… Et, mes lèvres t'énervent, Qui glissent sur ton corps, Comme des griffes qui blessent ! Tu sombres dans ton lit… Sans trop savoir pourquoi, Et, sans te réveiller, T’étires entre les draps ! Ton corps est comme fleur… Tes rêves t'émerveillent, Tu t'embrases de lueur, Tu quittes ton sommeil ! Comme chalutier ivre Tu glisses à travers lames… De mes doigts qui te givrent, Tu te sens un peu saoule… Mais bientôt tu roucoules, Je sens que c’est la houle…
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